Les effets du néo-patrimonialisme sur la démocratie : de la pratique du présidentialisme et du clientélisme au Sénégal
Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines
Le Canada a montré, entre les années 1960 et 2005, qu'il s'investissait en Afrique subsaharienne. Les relations économiques avec ce continent étant minimes par rapport à celles entretenues avec d'autres régions, tels les États-Unis, l'Amérique latine et l'Asie, la promotion de son identité est une illustration de cette préoccupation. L'objectif de la présente étude consiste à montrer que la promotion de son identité contribue à souder davantage la société canadienne.
Le Bénin, ancien « quartier latin » de l'Afrique subsaharienne, est un petit pays situé en plein coeur de l'Afrique de l'Ouest et qui, en 1990, a été le premier pays de ce continent à vivre un processus démocratique sans heurts et dans la paix. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, depuis l'avènement de ce processus démocratique, les femmes se sont timidement imposées dans les instances politiques béninoises.
Notre recherche s'intéresse aux représentations que les élèves des lycées du Gabon se font de la démocratie au sortir de leur cycle secondaire, et plus particulièrement dans le cadre de leur formation citoyenne. Ceci est d'autant plus important que la question de la démocratie reste un véritable problème de société au Gabon du fait de la difficile instauration de l'État de droit.
Au début des années 1990, après plusieurs décennies de régimes de parti unique et de juntes militaires, la plupart des pays africains ont (r)établi le système multipartite. Des dizaines de partis politiques sont créés ou reconstruits avec l'objectif précis d'accéder au pouvoir exécutif suprême. Cependant, environ deux décennies plus tard, peu de ces partis ont atteint leur objectif de conquête du pouvoir.
Ce mémoire a pour objet l'étude de la problématique identitaire dans le processus démocratique au Bénin, un État souvent cité comme un modèle de démocratie en Afrique depuis le changement pacifique de régime politique en 1990. En effet, la polarisation identitaire dont l'ethnicisme et le régionalisme semblaient jusqu'alors des éléments structurants de l'action socio-politique dans cet État.