La consolidation démocratique en contexte néo-patrimonial : nouveaux questionnements à partir du cas ghanéen
Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines
Depuis le début des années 80, des mesures visant la relance économique des pays d'Afrique subsaharienne, suggérées par les Institutions financières internationales telle la Banque mondiale, ont entraîné l'accroissement des investissements dans le secteur minier de ces pays, mais aussi une transformation, et parfois une diminution, des capacité de la régulation et de la réglementation de l'État dans ce secteur.
Ce mémoire analyse le dynamisme des entreprises minières canadiennes d'exploration et de développement, aussi appelées juniors, dans le secteur de l'or, chez les États d'Afrique de l'Ouest, notamment au Ghana. C'est un sujet peu abordé dans la littérature, et encore moins en français.
Au début des années 1990, après plusieurs décennies de régimes de parti unique et de juntes militaires, la plupart des pays africains ont (r)établi le système multipartite. Des dizaines de partis politiques sont créés ou reconstruits avec l'objectif précis d'accéder au pouvoir exécutif suprême. Cependant, environ deux décennies plus tard, peu de ces partis ont atteint leur objectif de conquête du pouvoir.
Les projets de développement rural, exercices de planification rationnelle basés sur des prévisions scientifiques, sont présentés comme des solutions objectives à des problèmes de retard technologique et économique, et de dégradation environnementale, notamment. Toutefois, ils comportent aussi leur part d'incertitudes et de risques. Ces derniers sont perçus et acceptés différemment par l'ensemble des acteurs sociaux.