GIERSA, Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines

Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines

PARTENAIRES

Université Laval Université de Montréal Université du Québec à Montréal

Le GIERSA bénéficie du programme « Soutien aux équipes de recherche » du
Fonds de recherche Société et culture, gourvernement du Québec

Pauvreté

La participation au développement local : le cas du Niger

Bien que depuis l'époque coloniale, le thème de la participation soit présent dans les discours et les pratiques du développement, on observe une évolution marquante de son importance. La participation des populations locales est devenue un élément majeur des discours et des stratégies de lutte contre la pauvreté mises de l'avant par les institutions multilatérales de développement. Les approches participatives contribueraient à l'«empowerment» des populations défavorisées par un renforcement de leurs pouvoirs à promouvoir leurs intérêts et à prendre part aux décisions qui les concernent.

Libéralisation et pauvreté : le cas des producteurs de cacao de la Côte-d'Ivoire

La crise économique des années 1980 combinée à la chute persistante des cours des principales matières premières a plongé la Côte-d'Ivoire dans une crise socio-économique sans précédent. Pour y faire face, la Côte-d'Ivoire a, sous la houlette des institutions financières internationales particulièrement le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque Mondiale (BM), procédé à des ajustements visant à libéraliser différents secteurs de l'économie notamment le cacao.

Développement, commerce international et réduction de la pauvreté : cas de la Côte d'Ivoire

Pour construire des réflexions sur le développement, le commerce international et la pauvreté, nous avons décidé d'étudier le cas de la Côte d'Ivoire, un pays de l’Afrique de l'ouest qui a opté pour une politique économique ouverte sur l'extérieur depuis son adhésion à l'indépendance en 1960. Par ailleurs, c'était un pays privilégié par la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) qui mettait en application toutes les théories libérales que ces institutions proposaient. Nous nous sommes basés sur deux principales hypothèses de recherche.

Impact du programme AFSSEF sur les conditions de vie des beneficiaires dans la zone rurale de MALIKA

L'objectif de la présente étude était d'évaluer les effets du programme Accès des Femmes Sénégalaises Aux Services Financiers (AFSSEF) sur les conditions de vie des femmes bénéficiaires, au regard de leurs problèmes socio-économiques, de leur statut social et de leur pouvoir au sein de la famille et de la communauté. Pour atteindre cet objectif, nous avons opté pour une méthodologie qualitative, avec comme outils le «focus-group» et l'entrevue individuelle. L'analyse de l'approche genre et développement a constitué la trame de la présente recherche.

Plans de sondage et estimation de l'erreur échantionnale des indices de pauvreté et d'inégalité : Une application pour le Burkina Faso

Lorsqu'il s'agit de mesurer la pauvreté ou l'inégalité pour des fins de comparaisons, les économistes utilisent très souvent les indices de pauvreté et d'inégalité. Parmi les plus courants, on retrouve le niveau de vie per capita, les indices de FOSTER, GREER et THORBECKE et la dominance stochastique au niveau de la pauvreté, de même que l'indice d'ATKINSON pour l'inégalité. Afin d'estimer ces indices, on utilise de plus en plus les techniques d'enquête auprès des ménages.

Analyse de la dynamique des conditions de vie des menages ruraux au Burkina Faso suite à la devaluation du franc CFA

Suite à la dévaluation du franc CFA, en janvier 1994, nous avons étudié l'évolution des conditions de vie des ménages ruraux d'une région cotonnière, au Burkina Faso. L'étude compare la situation d'avant la dévaluation à celles de court terme (1994) et de moyen terme (1999). Les résultats de l'analyse statique montrent qu'en moyenne les conditions de vie des ménages ruraux se sont détériorées à court terme et à moyen terme, mais que la majorité des ménages ruraux (76%) est restée non pauvre à moyen terme.