GIERSA, Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines

Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines

PARTENAIRES

Université Laval Université de Montréal Université du Québec à Montréal

Le GIERSA bénéficie du programme « Soutien aux équipes de recherche » du
Fonds de recherche Société et culture, gourvernement du Québec

Rwanda

La parole mémorielle de rescapées du génocide des Tutsi au Rwanda : vers une (re)construction du sens

Ce mémoire porte sur les expériences de femmes rescapées du génocide des Tutsi au Rwanda. Par le biais d'une recherche exploratoire, il présente l'analyse qualitative d'un douloureux corpus composé de récits sur le génocide, ses fondements et ses conséquences. Il s'intéresse principalement au sens que des rescapées confèrent à leurs expériences passées et présentes, ainsi qu'aux différents enjeux de leur parole mémorielle à l'heure de la réconciliation, au Rwanda et en situation d'exil au Québec.

Le génocide rwandais dans la presse canadienne

L'étude présentée ici s'intéresse au traitement du génocide rwandais dans la presse canadienne. De avril à juillet 1994 le Rwanda a été le théâtre d'une tragédie qui a coûté la vie à plus d'un demi million de personnes, en grande majorité des tutsis. Les cerveaux de ces tueries sont les radicaux hutus. Une large partie de la population hutue participa aux massacres, dans ce qui constitue le troisième génocide du vingtième siècle. Depuis 1962, année de son indépendance, le Rwanda a souvent été victime de tensions ethniques.

Le Rwanda après le génocide : gacaca, ingando et biopouvoir

Ce mémoire examine deux institutions rwandaises de «justice transitionnelle» mises sur pied après le génocide de 1994, soit les juridictions gacaca et les camps de solidarité (ingando). Nous tentons de démontrer, dans un premier temps, que ces institutions gacaca et ingando s'inspirent essentiellement de pratiques étatiques antérieures qui permirent le génocide, et, dans un deuxième temps, que ces institutions constituent des pratiques de « biopouvoir » au sens foucaldien.

Statistique(s) et génocide au Rwanda : sur la genèse d'un système de catégorisation "génocidaire"

Quand on pense aux liens possibles entre le génocide rwandais de 1994 et les statistiques, la première chose qui vient à l'esprit c'est le débat entre les divers groupes concernant le nombre de victimes. Un débat qui laisse vaciller le nombre de morts entre 800.000 et 1,5 million. La majeure partie de la littérature qui traite ce sujet se limite, la plupart du temps, à reprendre et à reproduire ces chiffres. Très peu de chercheurs se sont demandé si le recensement, qui est une activité statistique majeure, pouvait être lié, d'une façon ou d'une autre, avec le génocide.

Du pareil au même? : la politique étrangère américaine lors du génocide au Rwanda de 1994 et celui au Darfour depuis 2004

Le 6 avril 1994 débutait le génocide le plus rapide de l'histoire de l'humanité: dans les cent jours qui suivirent, plus de 800000 Tutsis et Hutus modérés furent massacrés à coups de machettes et de gourdins selon un plan méticuleusement préparé et exécuté par une clique extrémiste ne voulant pas perdre son pouvoir et ses privilèges.

Évaluation de la satisfaction des bénéficiaires des mutuelles de santé de la Mairie de la ville de Kigali (MVK) au Rwanda

Dans la plupart des pays africains, l'accès aux systèmes d'assurance maladie est réservé aux travailleurs du secteur formel. Les travailleurs du secteur informel qui constituent plus de 80% de la population active du continent se trouve de ce fait dans une situation de vulnérabilité. Pour faire face aux barrières financières à l’accès aux soins de santé, de nombreux groupes de population africaine ont décidé de développer des formes d’assurance-maladie, telles que les mutuelles de santé.

Pages