En Guinée, une faible dotation en capital physique et en capital humain, doublée d'un niveau de vie aussi très faible, pose de sérieux problèmes à l'amélioration du bien-être individuel et familial. De plus, l'État dispose de peu de moyens pour remédier à la situation, en particulier pour aider les familles défavorisées. La satisfaction des besoins de ces familles est souvent prise en charge par les femmes, en particulier lorsqu'elles s'impliquent dans diverses associations. Nous avons émis l'hypothèse que l'augmentation du capital social à travers la participation active des femmes, mues par la volonté d'atteindre des objectifs communs au sein d' associations, permet de développer leur pouvoir d'agir tout en améliorant leur bien-être individuel et familial. L'objectif principal de cette thèse est d'examiner l'impact du capital social des femmes sur l'amélioration du bien-être individuel et familial à Conakry (la capitale guinéenne). Les résultats obtenus ont permis de constater que ce capital social a contribué au développement du pouvoir d'agir des femmes et à l'amélioration du bien-être individuel et familial à Conakry. Toutefois, la participation aux associations n'en est pas l'unique source.les relations interpersonnelles et l'engagement de l'individu dans les activités sociales et collectives ont aussi contribué à la satisfaction du bien-être des femmes et celui de leur famille. Nous pouvons ainsi conclure que l'approche du capital social de Putnam est bien applicable en Guinée.
Rôle du capital social dans le bien-être des femmes en Afrique subsaharienne : le cas de Conakry en guinée
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