2019
Pascal KAPAGAMA
Pascal Kapagama est diplômé de l’Université Laval à Québec où il est professeur invité au département de sociologie. Enseignant-chercheur à l’Université de Kinshasa en RD Congo, il est Chercheur associé au GIERSA. Il participe à une étude du CEPED/IRD de Paris (2018-2020) sur « Enseignement supérieur privé et inégalités » impliquant 7 pays du Sud et 2 du Nord. Il a animé avec Richard Marcoux la 11ème édition du cours d’été du GIERSA, et y est intervenu sur les mouvements citoyens en Afrique. Durant son séjour il a finalisé avec deux collègues (un sénégalais et un burkinabé) deux articles : « Une transafricaine de l’indocilité? Les mouvements citoyens dans le processus de transition politique au Sénégal, au Burkina Faso et en République Démocratique du Congo » et « Entre la rue et Internet. Pratiques revendicatives et stratégies de mobilisation de Y’en a marre, Le Balai citoyen, Filimbi et Lucha ». De même, il a initié un projet de colloque international « L’enseignement de l’Afrique dans les universités francophones : regards croisés » qui sera organisé à Kinshasa en été 2020. Il en sera le responsable en collaboration avec Richard Marcoux et les principaux chercheurs du GIERSA y seront impliqués.
Ribio NZEZA BUNKETI BUSE
Professeur associé à la Faculté des Communications sociales de l'Université Catholique du Congo à Kinshasa (RD Congo) Ribio Nzeza Bunketi Buse enseigne également à l'Université de Kinshasa et au Master Gestion des industries culturelles au Campus de Saint-Louis du Sénégal de l'Université Senghor, Opérateur direct de la Francophonie.
Le GIERSA a eu le plaisir de l’accueillir en mai 2019 à la 11ème édition de l’École d’été du Groupe Interuniversitaire d’Études et des Recherches sur les Sociétés Africaines (GIERSA). Son appréciation de l'école d'été 2019:
Après le Colloque étudiants et jeunes chercheurs en 2012, il a été un grand plaisir de revenir sept ans après dans la ville de Québec, cette fois-ci comme Professeur. Cette onzième édition de l’École d’été a eu le mérite de jeter un regard pluridisciplinaire afin d’observer une Afrique plurielle et déconstruite des idées reçues.
Au-delà des prismes politique, historique, économique, démographique, sociologique, mon regard s’est appesanti sur les mèmes Internet. Ces derniers sont de courts textes, des images ou des vidéos de nature comique circulant rapidement sur la toile en étant partagés et transformés lors de leur diffusion. Ma communication sur ce sujet a été une invitation à dépasser le cap humoristique pour explorer, grâce à une combinaison de sémiotique et d’ethnométhodologie, les significations profondes baignées dans la culture populaire. De plus, la popularité des mèmes Internet, surtout en matière de dérision sociopolitique, est un des indicateurs de la liberté d’expression et de l’engagement citoyen dans la sphère publique.
Les échanges stimulants avec les étudiant-e-s et les collègues autour de ce thème nourrissent un projet de cartographie comparative entre les mèmes Internet, les trolls, les fausses nouvelles et les autres phénomènes qui inondent la webophère du continent.
2013
Mahaman Tidjanou Alou
Professeur agrégé de science politique à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Mahaman Tidjanou Alou est aussi le Doyen de la Faculté des sciences économiques et juridiques.
Le GIERSA a eu le plaisir de l’accueillir en mai 2013 à l’École d’été du Groupe Interuniversitaire d’Études et des Recherches sur les Sociétés Africaines (GIERSA). Cette initiative est conçue sous la forme du séminaire d’études graduées intitulé « Dynamique des sociétés africaines » qui s’échelonne durant quatre semaines à raison de trois séances de trois heures par semaine. Il s’agissait de la 5ème édition de l’École d’été du GIERSA et a été dirigée cette année par Mamoudou Gazibo, membre de ce groupe de recherche et professeur titulaire au Département de science politique à l’Université de Montréal.
La participation de Mahaman Tidjanou Alou à cette École d’été a permis d’inscrire la formation dans une réelle réflexion interdisciplinaire réunissant des professeurs, des chercheurs et des étudiants de différents programmes et de diverses universités francophone du Québec. La cohorte d’étudiants de 2e et 3e cycles de l’École d’été 2013 a eu le privilège d’assister à deux séances animées par Mahaman Tidjanou Alou. La première, axée sur le thème « Décentralisation et dynamiques locales », a offert l’occasion de présenter un état des lieux de ces concepts dans la recherche en sciences sociales en Afrique. Cette séance dressait la table à la seconde, qui portait sur les « Politiques publiques » dans le contexte des transferts de politiques et leurs effets sur l’implication et l'émulation politique au sein des États africains.
Champs d’intérêt
État, sociologie des institutions de l'État, politiques publiques, élites politiques et économiques, pouvoirs locaux, décentralisation, anthropologie du changement social et du développement, droit constitutionnel, administration publique, relations internationales et développement, coopération internationale, société civile, gouvernance démocratique. Ses recherches portent sur l’Afrique de l’Ouest, et principalement sur le Niger.
Affiliation académique et institutionnelle
Mahaman Tidjanou Alou est actuellement chercheur au Laboratoire d’études et de recherches sur les dynamiques sociales et le développement local (LASDEL) de Niamey. Créé en 2001 à Niamey, le LASDEL est un laboratoire de recherche en sciences sociales qui a pour axe principal l'analyse empirique des espaces publics et de la délivrance de services et biens collectifs ou publics en Afrique. Le LASDEL dispose de deux sites dont un à Niamey au Niger et un autre à Parakou au Bénin. Le LASDEL, lié à de nombreux réseaux et équipes scientifiques en Afrique et en Europe, est aussi une structure d’accueil pour des doctorants et chercheurs du Sud et du Nord. Mahaman Tidjanou Alou a dirigé le LASDEL au cours des six premières années suivant sa création.
Ses intérêts de recherche lui ont donné l’opportunité d’offrir des cours ou des conférences dans de nombreuses institutions d’enseignement supérieur, entre autres, l’École Nationale d’Administration (ENA) du Niger, l’Université Abdou Moumouni de Niamey, l’Institut Universitaire d’Études pour le développement (IUED) de Genève, l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), l’Institut d’Ethnologie de Mainz, le Centre d’Études Africaines de Bayreuth, l’Université Catholique de Louvain (UCL) et l’université d’Anvers en Belgique.
Il est également codirecteur du groupe de recherche « Préférence parentale et éducation religieuse » pour le regroupement de chercheurs « Afrique, pouvoir et politique » (APPP), un programme quinquennal de recherche et d’engagement envers les politiques publiques. En outre, il est membre de l’Association euro-africaine pour l’anthropologie du changement social et du développement, de l’Association africaine de science politique, de l’Association des chercheurs en politique africaine (ACPA) et membre fondateur de l’Association nigérienne de science politique.
Quelques publications
Ouvrages
- Bierschenk T., Blundo G., Jaffré Y., Tidjani Alou M. (dir.) (2007), Une anthropologie entre rigueur et engagement. Essais autour de l’œuvre de Jean Pierre Olivier de Sardan, Paris, APAD – Karthala.
- Olivier de Sardan J.P. (dir.), Tidjani Alou M. (dir.) (2009) Les pouvoirs locaux au Niger. Tome 1 : À la veille de la décentralisation, Paris, Karthala.
Quelques articles
- Tidjani Alou M. (2000), « Courtiers malgré eux : Trajectoires de reconversion au sein de l’association Timidria au Niger », in Bierschenk T, Chauveau J.P., Olivier de Sardan J.P., Les courtiers en développement, Karthala.
- Tidjani Alou M. (2001), « La dynamique de l’Etat postcolonial au Niger », in Idrissa K., État et Démocratie au Niger, L’Harmattan.
- Tidjani Alou M. (2006), « Niger : mutation du politique et émergence d’un nouvel acteur social », Alternative Sud, vol. 13-2006/4.
- Tidjani Alou M. (2007), « Niger: Civil society activits reinject politics into public life », in Polet F., The state of resistance, New York & London, Zed Book, pp. 118-122.
- Tidjani Alou M. (2007), « La corruption dans le système judiciaire », in Blundo G. & Olivier de Sardan J-P., État et corruption en Afrique. Une anthropologie comparative des relations entre fonctionnaires et usagers (Bénin, Niger, Sénégal), Paris, Karthala.
- Tidjani Alou M. (2008), « Les militaires politiciens », in Idrissa K.(ed), Armée et politique au Niger, Dakar, Édition du CODESRIA.
- Tidjani Alou M. (2008), « La crise alimentaire de 2005, vue par les medias », Afrique contemporaine, n°225.
Le professeur Tidjani Alou (3e à partir de la gauche) entouré de quelques participants et participantes à l’École d’été du GIERSA de 2013.
Photo de groupe de la cohorte de 2013 entourant Mamoudou Gazibo (au centre) lors de la clôture de la 5e édition de l’École d’été.
2012
GNOUMOU THIOMBIANO Bilampoa
Enseignante-chercheure à l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP), Université de Ouagadougou, Burkina Faso
Du 1er au 28 mai 2012, j’ai séjourné à Québec puis à Montréal sur invitation du Groupe Interuniversitaire d’Études et des Recherches sur les Sociétés Africaines (GIERSA) qui est coordonné par Richard Marcoux, Professeur titulaire au Département de sociologie de l’Université Laval. Pendant mon séjour, j’ai pris part à plusieurs activités. D’abord, j’ai participé à la conférence annuelle de l’Association Canadienne des Etudes Africaines (ACEA) qui s’est tenue du 2 au 4 mai 2012 à Québec, sur le thème « L’Afrique en mutation : L’Afrique des individus, l’Afrique des générations ». J’ai notamment pris part au colloque : « Femmes, genre et génération en Afrique subsaharienne : vers de nouveaux défis » organisé par Anne-Emmanuelle CALVES (Département de sociologie, Université de Montréal) et Marie Nathalie LEBLANC (Département de sociologie, Université du Québec à Montréal) où j’ai présenté une communication sur « Nuptialité, genre et prise de décision au sein du ménage au Burkina Faso ».
J’ai ensuite séjourné à Montréal du 7 au 28 mai en accueil au Département de sociologie de l’Université de Montréal où j’ai travaillé avec Madame CALVES, professeure agrégée, sur un programme de recherche portant sur « Scolarisation féminine et passage à l’âge adulte en milieu urbain africain : l’expérience des jeunes de Ouagadougou ». Ce programme, financé par le Conseil de Recherche en Sciences Humaine (CRSH) du Canada, vise à étudier l’impact de la scolarisation sur le processus d’entrée en vie adulte à Ouagadougou.
Dans le cadre des conférences du GIERSA, j’ai présenté un exposé sur « Nuptialité, genre et prise de décision au sein du ménage au Burkina Faso » le 28 mai 2012. Cette conférence présentée à Montréal a été diffusée en direct par visioconférence à Québec.
Au cours de ce séjour, j’ai également révisé des articles soumis pour publication dans des revues scientifiques.
Champs d’intérêts
Dynamique familiale, mariage, ruptures d’union conjugale, remariage, rapport de genre, scolarisation/ éducation et santé des enfants, collecte et analyse de données quantitatives et qualitatives.
Affiliations
Membre de plusieurs associations scientifiques : Association Burkinabè des Démographes (ABDEM), Union pour l’Étude de la Population Africaine (UEPA), Association Internationale des Démographes de Langue Française (AIDELF), Population Association of America (PAA), Association des Démographes du Québec (ADQ), Union pour l’Étude Scientifique de la population (UIESP).
Quelques publications
Gnoumou-Thiombiano B. et B. Schoumaker (2012), « Effects of marital breakdown on women’s living conditions in Burkina Faso », Canadian Studies in Population, vol. 39 (1-2), p. 1-14.
Calvès, A-E, J-F Kobiané, B. Gnoumou et A. Loye (2011) « Devenir parent à Ouagadougou : l’expérience d’une enquête biographique originale en milieu urbain africain », in Tremblay Marie-Eve, Lavallée Pierre et El haj Tirari Mohammed (sous la direction de), Pratiques et méthodes de sondage, Dunod, Paris, pp. 246-250.
Schoumaker B., B. Dabiré et B. Gnoumou-Thiombiano (2007), « L’étude des stratégies de reproduction des populations sahéliennes : l’apport du volet biographique communautaire », dans, D. Ouédraogo et V. Piché (éd.), Au-delà de la houe. Dynamique migratoire, insertion urbaine et environnement au Burkina Faso, L’Harmattan/Presses universitaires de Ouagadougou, p. 39-68.
Schoumaker, B., B. Dabiré et B. Gnoumou-Thiombiano (2006), « Collecter des biographies contextuelles pour étudier les déterminants des comportements démographiques : l’expérience d’une enquête au Burkina Faso », Population, vol. 61 (1-2), p. 77-106.
Activités scientifiques
Titulaire d’un PhD. en démographie à l’Université de Montréal au Canada, enseignante-chercheure à l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP), Université de Ouagadougou. Chargée de cours dans le cadre du Master Population et Santé et de la License en Statistiques Sociales de l’ISSP/Université de Ouagadougou sur « Fondement et enjeux » et « Méthodes et techniques d’analyse des données ».
Recherches en cours
2012-2016 : Scolarisation féminine et passage à l’âge adulte en milieu urbain africain : L’expérience des jeunes de Ouagadougou. Financement Conseil de Recherche en Sciences Humaine (CRSH) du Canada. Réalisée en collaboration avec Anne-Emmanuèle Calvès (Université de Montréal), Chercheure principale.
2010-2013 : Familles, genre et activités en Afrique subsaharienne : quels changements dans la gestion du bien-être des ménages ? Financement Agence Nationale de la Recherche (ANR), France. Réalisée en collaboration avec Agnès Adjamagbo (IRD/France), Coordonatrice du projet.
2010-2013 : Conséquences des stratégies de fécondité et de la composition du ménage sur la scolarisation et le travail des enfants en milieu urbain au Burkina Faso, Financement Fondation Hewlett-AIRD. Réalisée en collaboration avec Jean-François Kobiané (ISSP/Université de Ouagadougou), coordonnateur du projet.
2010-2012 : Des ménages à ménager : les implications de collectes standardisées pour comprendre les relations intergénérationnelles. Financement Economic & Social Research Council (ESRC), Angleterre et Agence Nationale de la Recherche (ANR), France. Réalisée en collaboration avec Sara Randall (University College London), et Philippe Antoine (IRD), Coordonateurs du projet.
2011-2012 : Recherche sur les enfants et les adolescents en dehors de l’école en République Démocratique du Congo (RDC). Financement UNICEF RDC. Réalisée en collaboration avec Jean-François Kobiané (ISSP/Université de Ouagadougou), Chercheur principal.
Depuis 2007 : Membre de l’équipe de recherche de l’observatoire de population de Ouagadougou de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP), Université de Ouagadougou. Financement Wellcome Trust. Réalisée en collaboration avec Banza Baya, Principal Applicant.
2012
DIAL Fatou Binetou
Du 2 au 7 mai 2012, j’ai pris part au colloque de l’ACEA (Association canadienne des études africaines) à Laval où j’ai fait une présentation sur les histoires matrimoniales au Sénégal. Ensuite, du 09 mai au 19 juin, j’ai été chercheur invitée à l’Université de Montréal dans le laboratoire du GIERSA dirigé par Anne Emmanuelle Calvès.
Durant mon séjour à l’UdeM, j’ai présenté dans une visioconférence les travaux que j’ai menés sur le mariage et le divorce au Sénégal. J’ai également profité de la documentation de la bibliothèque et rencontré des chercheurs en démographie et en sociologie.
Spécialisation thématique : sociologie de la famille, sur les rapports entre femme/homme, et analyse des questions relatives à la santé reproductive et l’excision.
Aussi, j’analyse la diversité des comportements selon diverses catégories socio-économiques, des transformations en cours dans les villes : mutations résidentielles, statuts matrimoniaux, transformations liées aux conséquences des migrations. Mes analyses concernent la diversité des comportements selon diverses catégories socio-économiques, la notion de ménage et famille en Afrique et en Europe, les relations intergénérationnelles au Sénégal, les effets du changement climatique et la gestion des risques en milieu rural, la question des mères et grand-mères dans la vie des enfants, la vulnérabilité des enfants confiés, des enfants de la rue, les talibés et leur rôle dans leur famille.
Affiliation institutionnelle
Je suis chercheur à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar dans le laboratoire d’Anthropologie culturelle. Je suis membre du comité scientifique de l’Institut de population développement et santé de la reproduction à l’Université de Dakar (IPDSR), où je suis également chargée de cours et où je participe à l’encadrement des étudiants. Je suis également affiliée au CREPOS (le centre de recherche sur les politiques sociales que dirige le professeur Ibrahima Thioub). Je suis chargée de cours à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis en démographie sociale et aussi au CUR de Thiès (centre universitaire régional)
Je suis membre de l’IUSSP, du réseau démographie de l’AUF, de l’AIDELF, du GREFELS (groupe de recherche sur les femmes et les lois au Sénégal)
Formation
Je suis docteur en sociologie de l’Université de Paris X, Nanterre depuis 2006. Ma thèse a porté sur le Parcours matrimonial des femmes à Dakar : Subir le mariage, s’approprie du divorce. Cette thèse a reçu le prix Christiane Doré récompensant la meilleure publication de l’année. Elle a aussi été publiée chez Karthala en 2008 et l’ouvrage s’intitule : Mariage et divorce à Dakar, itinéraires féminins. Auparavant, j’ai été assistante de recherche à l’IRD (Institut de recherche pour le développement) dans l’équipe JEREMI dirigée par Philippe Antoine, mon directeur de recherche.
Publications
Ouvrages:
Dial Fatou Binetou, 2008, Mariage et divorce à Dakar : Itinéraires féminins. Paris, Karthala, 200 pages
Article dans des ouvrages:
- Dial F. B., 2007 : Le divorce dans les différentes catégories sociales à Dakar : Actes du 4e congrès des recherches féministes francophones, Ottawa, 5 au 10 juillet 2005, p. 85-101, in Famille et rapports de sexe, (sous la direction de ) Marie-Blanche Tahon
- Dial F. B, 2007. – Le divorce, une source de promotion pour la femme ? Une enquête à Dakar et Saint-Louis (Sénégal) . – Thérèse L ocoh (dir. avec la collaboration de Nguessan Koffi et Paulina Makinwa-A debusoye) , Genre et sociétés en Afrique, p. 357-371. – Paris, INED, 429 p.
- Adjamagbo A., F. Ametepe, Antoine P., D. Beguy, Dial F.B., M. Ferrand, C. Tichit, 2006 : Unions-désunions : Les histoires d’amour ne sont jamais simples in Antoine Ph., Lelièvre E. (s.d.) États flous et trajectoires complexes : Observation, modélisation, interprétation. INED, Collection Méthodes et savoirs, n° 5, Paris, p. 61-86.
Version anglaise: Union and separation : love stories are never simple in GRAB 2009: Fuzzy States and Complex trajectories. Observation, modelization and interpretation of life histories, INED-Ceped, Collection Méthodes et savoirs, n° 6, Paris, p. 55-76.
- Antoine P., Dial F. B., 2005 : Mariage, divorce et remariage à Dakar et Lomé, in Vignikin Kokou et Vimard Patrice (dir.), Familles au Nord, Familles au Sud, p. 205-232, Academia-Bruylant, Louvain-la-Neuve, 689 p.
- Adjamagbo A., Antoine Ph., Dial F.B., 2003: Le dilemme des Dakaroises : entre travailler et « bien travailler » in Gouverner le Sénégal : entre ajustement structurel et développement durable, M.C. Diop (éditeur), p.247-272, Paris, Karthala, 299 p.
À paraître
- Divorce, remariage et polygamie à Dakar (à paraitre dans l’ouvrage : Le mariage en Afrique)
- Les jeunes générations, une réponse à la vulnérabilité des ménages ruraux au Sénégal (à paraître)
Recherche en cours
Revisite des notions de ménage et famille en Afrique et en Europe
Le projet est le fruit d’une collaboration de franco-britannique et a pour objectif de voir l’évolution des notions de ménage et famille dans cinq pays : Le Sénégal, le Burkina Faso, L’Ouganda, La Grande-Bretagne, et La France. Il s’agit donc de voir :
- Les implications de collectes standardisées pour comprendre les relations intergénérationnelles
- Comprendre les implications de l’harmonisation des définitions du ’ménage’ sur les données d’enquête et de recensement afin de représenter les réalités des relations intergénérationnelles dans des contextes anglophones et francophones en Europe et en Afrique.
- Analyser l’évolution dans l’espace et dans le temps des définitions du ménage utilisées dans les recensements et les enquêtes en Afrique francophone et anglophone, en France et au Royaume-Uni depuis 1960.
- Évaluer les implications de ces définitions sur la manière dont sont captés les soutiens, les liens et les échanges intergénérationnels.
- Examiner la capacité des définitions conventionnelles du ménage dans chaque pays à représenter des formes différentes de relations et de soutien intergénérationnels.
- Comparer et distinguer l’influence de facteurs tels que le lieu, la langue, l’histoire coloniale et son héritage, l’idéologie de la nation et son identité, le niveau de développement socio-économique sur l’évolution des définitions.
Changements climatiques et rôle des enfants dans les stratégies de gestion des risques dans les ménages ruraux au Sénégal et au Bénin en partenariat avec Fafo (institut norvégien de recherche)
Au cours des 25 dernières années, le Sénégal a connu six sécheresses sévères, en plus d’inondations et de sauterelles, et 85% de la population rurale a été affectée. Lorsque les communautés sont collectivement touchées par de tels chocs, les arrangements informels d’assurance mutuelle sont souvent épuisés, car ces derniers tendent à s’appuyer sur d’autres individus qui sont exposés aux mêmes chocs. Dans certaines zones, les mécanismes publics de protection sociale sont défaillants ou inexistants, les ménages n’ont souvent pas d’autres choix que de recourir à des mesures drastiques.
L’objectif de cette étude est d’une part de fournir des informations qui peuvent aider à identifier les mesures visant à réduire la vulnérabilité des enfants ouest-africains et celle de leurs familles touchées par le changement climatique, ou d’autres chocs covariants tels que les crises alimentaires ou des prix du carburant. Il vise d’une part à améliorer la compréhension de la façon dont les familles rurales gèrent les risques climatiques et les chocs et dans quelle mesure les enfants sont impliqués et affectés. De l’autre, il vise à produire des données fiables pour le Sénégal (implication pratique du projet) afin de contribuer à l’élaboration des politiques dans la région ouest-africaine.
Durant l’année 2011, nous avons conduit une étude sur les effets du changement climatique sur les familles en milieu rural au Sénégal et les stratégies que celles-ci mettent en œuvre pour faire face à leur vulnérabilité.
Les différentes hypothèses étaient :
- La dégradation de l’environnement impacte sur les conditions socio-économiques des ménages ruraux
- La forte fécondité des femmes est un investissement en vue de mieux gérer des risques et chocs
- La mobilité des enfants peut être une réponse à la vulnérabilité des ménages ruraux
- L’école coranique permet de reproduire le système socio-religieux
- Le confiage à un parent est susceptible d’offrir un soutien au ménage de départ des enfants
2011
Lino PUNGI
mai 2011
« La science est comme le tronc du baobab, personne ne peut l’enlacer seul. »
L’expérience que je viens de passer à l’Université de Montréal, dans le cadre du séminaire interdisciplinaire et interuniversitaire sur les Dynamiques des sociétés africaines, a été constructive. Et à plus d’un titre.
D’abord, sur le plan humain ou plutôt interpersonnel. Les rencontres faites, de manière programmée ou non, m’ont permis de mettre des visages sur des noms entendus ou lus. C’est le cas de Michel Pichette ou Jacques Piette, lui, dont le renom le précède déjà en Afrique (en RDC), dans son domaine de prédilection –le mien aussi – l’éducation aux médias. Il n’y a aucune raison de minimiser les rencontres furtives qui, comme on le sait en ethnologie, ont leur place dans le processus d’observation dans la mesure où elles sont susceptibles de déclencher des étincelles sur la base desquelles peut s’amorcer une recherche approfondie. Il y en a eu non seulement à Montréal mais aussi à Laval. Non seulement avec des collègues mais aussi avec les étudiants. Tout cela pour dire que le passage d’une comète a beau être rapide, fulgurant mais les souvenirs que cela laisse ne s’évanouissent pas forcément en un clin d’œil.
Expérience constructive sur le plan scientifique. Il va sans dire que le fait de participer aux sessions d’autres collègues et même de les co-animer était une opportunité pour moi de réussir une double approche-découverte des collègues : leur contexte épistémologique et leur « didactie » (pédagogie). Ici, je pense notamment à la forme des questions que les étudiants devaient se poser au terme de leur exposé, basé sur leur portefeuille de lecture. Ce qui est un critère d’évaluation assez rare dans mon pays d’origine.
Du développement de la thématique du colloque, j’ai pu retenir qu’en dépit de sa prévalence comme démarche privilégiée en sciences humaines, l’approche ethnographique (qualitative) n’a pas été présentée comme un absolu. Au contraire, elle s’est bien articulée avec son pendant en sciences sociales, à savoir l’approche sociologique (quantitative). S’agissant de l’étude de la dynamique des sociétés africaines, j’estime que cette double approche était nécessaire pour bien cerner les emboîtements et les décalages qu’il y a, en Afrique comme partout ailleurs, entre hier et aujourd’hui, entre la tradition et la (post-) modernité ; entre la volonté du changement et les indicateurs objectifs de ses pesanteurs (entre autres les indicateurs de performance économique).
La leçon majeure que je retiens de ces échanges – bien de fois houleux – c’est que la dynamique des sociétés africaines n’est ni exogène (colonisation et ses formes ultérieures -avatar ou non- comme la globalisation) ni endogène (révolutions, authenticité, etc.) mais elle procède d’une dialectique. Un processus qui n’est certes pas facile à promouvoir en Afrique actuellement, compte tenu des plaies non encore cicatrisées de l’esclavage et surtout de la colonisation, mais aussi des événements récents comme la guerre des minerais à l’Est de la RDC, avec son cortège des dégâts collatéraux, essentiellement humains voire anthropologiques.
La question de complexe m’est apparue très clairement comme étant l’un des obstacles essentiels à l’interculturel. Complexe d’infériorité de bon nombre d’Africains ; Complexe opposé chez les Occidentaux. Comme l’ont si bien montré les discussions durant les séances, il existe une tension tantôt latente tantôt explicite ment exprimée, habilement ou poliment mais aussi violemment, de manière sarcastique. Une chose est sure, l’interculturel n’est pas forcément fusion des cultures mais je pense (un peu avec force et Bob White ne serait pas opposé) que toute identité culturelle actuelle, n’est jamais pure. Il y a un peu d’une autre culture en soi ou en devenir. Si minime soit la part de l’autre culture dans la sienne, elle ne peut demeurer ainsi ad aeternam. Le christianisme est un exemple frappant : du petit groupe des disciples avec Jésus, il a conquis le grand empire romain et au-delà, pratiquement plus par la Parole et l’être que par l’épée.
Ma recherche-action que je mène depuis bientôt dix ans et que j’ai eu le bonheur de présenter s’inscrit fondamentalement dans la perspective de réduire ces complexes respectifs, mais en partant des médias et, de plus en plus, des technologies numériques. La question, au départ, est comment promouvoir chez les gens la capacité d’éviter le piège d’un mimétisme aliénant que les médias semblent tendre à travers un certain nombre de produits sous-tendant des idéologies hégémoniques d’ordre politique ou économique ou encore philosophico-religieuse ? Comment renforcer les capacités de réaliser des produits médiatiques adaptés aux enjeux et défis réels du pays ?
Ces questionnements introduisent dans la sphère de la fonction socio-éducative des médias, l’une des trois reconnues traditionnellement aux médias (les deux autres étant former et divertir). Les médias ne sont pas les seuls dans ce domaine du socio-éducatif. On y trouve non seulement les instances éducatives classiques comme l’école et l’université mais également les arts voire les institutions sociopolitiques. La préoccupation, dans ma recherche-action, s’inscrit dans une perspective d’articulation optimale de ces différentes instances concernées par le devenir de l’homme congolais et de sa société, mais dans les sillages des médias et, de plus en plus, des technologies numériques. L’enjeu ici est que ces outils charrient et distillent des représentations mentales mais aussi des savoirs et des comportements ambivalents, dont les sémiotiques ne sont pas si évidentes qu’elles ne paraissent. Les réactions des participants à la présentation de mon expérience m’ont interpellé à prendre en compte la donne économique outre le processus de mondialisation ou de globalisation (j’aurais dit glo-localisation) en cours.
Le dernier motif de satisfaction pour mon séjour est la perspective de collaboration envisagée avec des collègues et consistant à mettre en œuvre un projet de recherche conjointe centrée sur l’implication des artistes congolais dans la promotion d’un processus socio-éducatif devant contribuer à relever les multiples défis de la RDC. Il s’agit d’une recherche-action inter et multidisciplinaire même si les sciences de l’information et de la communication ainsi que l’anthropologie en constituent le cadre théorique basique.
Au total, bien de leçons ont été glanées au fil des rencontres aussi bien académiques que interpersonnelles, allant jusqu’à découvrir des canadiens à compter dans le rang d’« ancêtres scientifiques » congolais, pour avoir longtemps vécu en RDC. Qui, par exemple ? Gilles Bibeau. Tous mes remerciements au GIERSA et tout particulièrement à Bob White.
Lino PUNGI
Professeur à l’Université de Kinshasa
et à l’Université catholique du Congo
umberlino@yahoo.fr
2010
Pascal KAPAGAMA
Enseignant/chercheur au département de sociologie, Faculté des Sciences Sociales, Administratives et Politiques (Université de Kinshasa – République Démocratique du Congo) paskpgm@yahoo.fr Pascal.Kapagama@unikin.cd
Du 15 avril au 14 juillet 2010, j’ai répondu en tant que professeur-chercheur invité, à l’invitation du Groupe Interdisciplinaire d’Études et des Recherches sur les Sociétés Africaines (GIERSA) que coordonne Richard Marcoux, Professeur titulaire au département de Sociologie de la Faculté des Sciences Sociales de l’Université Laval.
Trois moments ont marqué mon séjour. Le premier du 4 au 28 mai, par ma participation active à l’École d’Été du GIERSA avec des collègues membres du groupe. Mon intervention avait porté sur « Les mouvements sociaux en Afrique ». Pour avoir participé avec Richard Marcoux à toutes les interventions, je me suis chargé de rédiger la synthèse du déroulement de l’École. Le deuxième, du 28 mai au 2 juillet était consacré à la lecture et à la finalisation d’un manuscrit à partir des observations de mon éditeur. Cette période était également vouée à mes préoccupations relatives à la gouvernance universitaire, particulièrement la réflexion sur le passage des universités congolaises au système LMD. Étant chargé par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo, le Recteur de l’Université de Kinshasa, et le Comité National d’Orientation des campus numériques de l’Agence Universitaire de la Francophonie en RDC, d’apporter ma modeste contribution à cette réflexion en vue de la réforme y relative, j’ai eu des séances de travail successivement avec : le Directeur du Bureau International de l’Université Laval, Monsieur Richard Poulin, sa collaboratrice Madame Monique Généreux et son collaborateur Monsieur Marc-Antoine Désy; le Vice Recteur exécutif et au développement, Monsieur Éric Bauce, ainsi que le Vice-recteur adjoint chargé du système d’information, Monsieur René Lacroix ; le Directeur Général du Premier Cycle, Monsieur Serge Talbot. En rapport avec un autre projet de recherche en perspective dans le cadre de l’Observatoire Démographique et Statistique de l’Espace Francophone (ODSEF), j’ai eu une séance de travail avec Richard Marcoux qui est le Directeur de l’ODSEF et Monsieur Laurent Richard, professionnel de recherche à l’ODSEF, sur le projet de numérisation des données du recensement scientifique de 1984 en République Démocratique du Congo. Ce projet impliquera l’Université de Kinshasa, l’Institut National de la Statistique et l’UNFPA/mission résidente de Kinshasa. Enfin, le troisième et dernier moment est ma participation à l’École d’Été Afrique organisée par le Centre d’Études et des Recherches Internationales de l’Université de Montréal (CERIUM) du 5 au 10 juillet. Mes interventions dans cette école d’Été étaient consacrées à la diaspora et à l’élite africaine, ainsi qu’à une réflexion sur « l’Afrique par elle même ».Une dernière séance de travail a eu lieue le 12 juillet avec Richard Marcoux pour passer en revue les perspectives d’avenir pour les activités du GIERSA auxquelles je collabore en tant que chercheur invité.
Champs d’intérêts
Pauvreté, Organisation Non Gouvernementales de Développement, Méthodologie de recherche de terrain en Afrique, sociologie des migrations internationales. Sur le plan de la gouvernance universitaire : adéquation du système universitaire congolais au système universitaire mondial par l’application du LMD.
Affiliations
AISLF : Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF). Membre du comité de recherche 16 (sociologie professionnelle) et du Groupe de Travail 22 (sociétés africaines).
Quelques publications récentes avec comité de lecture
2010 « La sociologie congolaise, une situation de crise », sous la direction de Monique Hirschhorn et Moustapha Tamba (dir.), La sociologie francophone en Afrique. Etat des lieux et enjeux, Paris, éditions Karthala, 2010, pp. 85-105
2009 avec Rachel Waterhouse, « Portrait of Kinshasa. A city on (the) edge », Cities and fragile states, Crisis States Research Centre, London School of Economics and Politicals Sciences (LSE), Working Paper n° 53, july, 26 p.
2009 « Comment produire un droit pénal congolais enraciné dans la sociologie du terroir ? », Pierre AKELE ADAU (dir.), Réforme du Code Pénal congolais : A la recherche des options fondamentales du Code pénal congolais, Kinshasa, éditions du CEPAS, pp. 75-83
2009 « Défis du passage au LMD dans les universités congolaises. Cas de l’Université de Kinshasa », L’enseignement supérieur Africain à l’aune du processus de Bologne, JHEA/RESA Vol. 7, Nos. 1&2, 2009, pp.95-119
2009 avec Lututala Mumpasi et Kishimba Ngoy, « État des lieux des données du recensement scientifique de 1984 en République Démocratique du Congo», Mémoires & Démographies. Regards croisés au Sud et au Nord, Presses de l’Université Laval, pp. 98-101
Publications à venir
2011 (janvier) Organisations Non Gouvernementales de Développement (ONGD) en Rd Congo - Discours et pratiques·
2011 (juin) Passage du missionnariat au mouvement des ONG dans l’Église Catholique : cas du Mouvement de Saint-Vincent de Paul, publication en cours financée par le CODESRIA/ Dakar
2010 (décembre) Pauvreté et comportement électoral en RDC, contribution à une publication en cours sur les élections en RDC, financée par le PNUD.
Activités scientifiques
Titulaire d’un PhD. en Sociologie à l’Université Laval à Québec au Canada, enseignant/chercheur au Département de Sociologie de la Faculté des Sciences Sociales, Administratives et Politiques de l’Université de Kinshasa. Charge de cours : économie du développement, planification du développement, méthodologie sociologique.
Études en cours en réseau de chercheurs
Étude sur la pauvreté et la sécurité alimentaire, en partenariat avec l’Université de Liège, l’Institut Facultaire agronomique de Gembloux (Belgique), et la Faculté des Sciences Agronomique de l’UNIKIN
Étude sur la pauvreté et les migrations internationales en partenariat avec l’Université de Liège
Projet Migration between Africa and Europe (MAFE). Partenaires : Institut National d’Etudes Démographiques (INED/Paris), Université Catholique de Louvain , Universiteit van Amsterdam, Université Cheik Anta Diop de Dakar, Université du Ghana, Universitat Pompeu Fabra, Forum Internazionale ed Europeo di Ricerche sull’immigrazione, University of Sussex
Étude en perspective
Projet de numérisation des données de recensement de 1984 en RDC, en partenariat avec l’Observatoire Démographique et Statistique de l’Espace Francophone (ODSEF) de l’Université Laval à Québec (Canada) que dirige Richard Marcoux, en collaboration avec le Département des Sciences de la Population de l’UNIKIN, l’Institut National de la statistique et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), représentation résidente de Kinshasa.
2009
Ndiouga BENGA
Maître-assistant, Département d’Histoire (Université Cheikh Anta Diop-Sénégal) nabenga@refer.sn
«Du 3 au 24 mai 2009, j’ai séjourné à Montréal sur invitation du GIERSA. J’ai pu prendre part à des rencontres scientifiques : participation au cours introductif de Bob W. White, département d’anthropologie, Université de Montréal; participation en tant qu’auditeur au colloque international en hommage à Bogumil Jewsiewicki-Koss, le 8 mai 2009 à l’Université Laval autour du thème « Retours sur terrains », organisé par Muriel Gomez-Perez,; participation au colloque international « L’Afrique d’une génération à l’autre » organisé par Marie Nathalie LeBlanc et Muriel Gomez-Perez, le 12 mai 2009, dans le cadre du congrès de l’ACFAS à l’Université d’Ottawa où j’ai présenté une communication « Mise en scène de la culture et espace public à Dakar ; participation à l’École d’été PLU 6059 « Dynamiques des sociétés africaines » (du 4 au 21 mai 2009) offerte par le GIERSA et dirigée par dans laquelle j’ai animé une séance, le 13 mai 2009, sur « Urbanisation et enjeux de l’Afrique citadine »; animation d’une visioconférence organisée par le GIERSA, le 21 mai 2009,dont le thème était « Mode et identité cosmopolite à Dakar (ca. 1945-années 2000) » ; collecte de la documentation scientifique sur plusieurs thématiques dont identité, culture populaire, culture urbaine, transnationalisme, municipalité et citoyenneté.»
Champs d’intérêts
Citoyenneté, contrat social, Etat-Nation, dissidences ; Relations pouvoir central et collectivités locales (XIXè-XXèmes siècles) ; Ville et violence ; Processus d’individualisation dans la ville africaine ; Cultures urbaines (économie des arts de la rue : musique, théâtre, mode) ; Culture populaire, citoyenneté, identité dans un contexte transnational et mondial.
Affiliations
Association des Historiens Africains, Yaoundé (Cameroun); Centre de Recherche sur les Politiques Sociales, CREPOS, Dakar; Centre for Urban History, University of Leicester (Grande-Bretagne); Conseil pour le Développement de la Recherche en Sciences Sociales en Afrique, CODESRIA, Dakar; Groupe Afrique Noire, Laboratoire Sociétés en Développement dans l’Espace et le Temps; SEDET-CNRS (ex-LTMA, Laboratoire Tiers-Mondes, Afrique), Université Paris7 Denis-Diderot, Paris; Groupe d’Etude de la Société Civile dans la Ville Africaine GESCIVIA, Institut d’Etude du Développement Economique et Social (IEDES), Paris; Groupe Interdisciplinaire d’Etude et de Recherche sur les Sociétés Africaines, GIERSA, Université de Laval, Québec; Groupe de Recherches Appliquées aux Formes d’Expressions Contemporaines GRAFEC, Université Paris V René Descartes; The International Association for the Study of Popular Music, IASPM, London; West African Research Association, WARA, Boston; African Studies Association, Rutgers University, New Jersey; African Studies Association in Germany
Publications récentes
2007: « Controlling Space? Land Ownership and Dynamics in Dakar (1906-1980)», in G. Myers and M. Murray (eds), Cities in Contemporary Africa, New York, Palgrave.
2007 : « Comment être reconnus par les autres et s’affirmer comme acteurs dans la société. Rap et espace médiatique au Sénégal », in F. Wittmann et M. Taureg (eds), La construction de l’espace médiatique au Sénégal, Dakar, Goethe Institut.
2005 : « Un homme de (contre-) pouvoir dans la ville. L’Affaire Devès à Saint-Louis du Sénégal (1910-1911) », in Chantal Chanson-Jabeur et Odile Goerg (éds), Mama Africa. Hommage à Catherine Coquery-Vidrovitch, Paris, L’Harmattan, pp. 185-203.
2005: « Meanings and Challenges of Modern Urban Music. Dakar, Senegal (1960-2000), in T. Falola and S. Salm (eds), Urbanization and African Cultures. Durham, NC : Carolina Academic Press, pp. 155-165.
2003 : « Citoyenneté française, citoyenneté locale. La municipalité en Haute-Volta (1926-1960) », in Y. G. Madiega et O. Nao (éds) Burkina Faso. Cent ans d’histoire, 1895-1995. Paris, Karthala, pp. 973-987.
2003: « “The Air of the City Makes Free”. Urban Music Bands from the 1950s to the 1990s in Senegal », in M. Palmberg et A. Kirkegaard (eds), Playing With Identities in Contemporary Music in Africa, Uppsala, Nordic Africa Institute, pp. 75-85.
2003 : « Le diplômé et la commune. Itinéraires pour l’emploi, individualisations et pratiques citoyennes à Dakar », in F. Leimdorfer et A. Marie (éds), L’Afrique des citadins ; Sociétés civiles en chantier (Abidjan, Dakar), Paris, Karthala, pp. 2293-310.
2002 : « Dakar et ses tempos. Significations et enjeux de la musique urbaine (ca 1960-années 1990) », in M.-C. Diop (éd.) Le Sénégal contemporain, Paris, Karthala, pp. 289-308.
2001 : « Entre Jérusalem et Babylone. Jeunes et espace public à Dakar », in R. Collignon et M. Diouf (éds), « Les jeunes, hantise de l’espace public dans les sociétés du Sud ? », Autrepart (ex-Cahiers Sciences Humaines de l’Orstom), 18, pp. 169-178.
Activités scientifiques
Membre du Comité de rédaction de la Revue Sénégalaise d’Histoire et de PHARE(Patrimoine et Histoire : Recherches et Expériences en Afrique) ; When States Use Culture, co-coordonnateur du programme de recherche Département d’Histoire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar – Département d’Anthropologie, Université de Montréal. Financé par le Conseil de Recherche en Sciences Sociales du Canada, 2007-2009Co-rapporteur régional Most-Unesco « Les États-nations face aux défis de l’intégration régionale », Dakar (22-24 mars 2006) et Praia (26-28 septembre 2007); CODESRIA; Co-coordonnateur du Groupe Multinational de Travail (GMT) Jeunesse et Identité en Afrique, septembre 2007-septembre 2009; CODESRIA, personne-ressource du Comité d’Évaluation de l’atelier méthodologique sous-régional (Afrique de l’Est) sur les sciences sociales, mars 2007; CODESRIA, personne-ressource Institut sur la Gouvernance, thème « Urban_Governance in Africa », août-septembre 2004
2009
Adolphe KPATCHAVI
Enseignant/chercheur, département de sociologie – anthropologie, Faculté des Sciences de la Santé (Université d’Abomey Calavi – Bénin) kpatchavi@yahoo.com
« J’ai séjourné à Québec/Canada du 18 Avril au 23 Mai 2009 en tant que Professeur Visiteur accueilli au Département de Sociologie de l’Université Laval par le Professeur Richard MARCOUX. Le financement de mon séjour a été assuré par le « Projet de renforcement des capacités de recherche en prévention du VIH en Afrique Francophone » - Initiative de Recherche en Santé Mondiale (IRSM) du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), géré par le Centre hospitalier affilié universitaire de Québec (CHA). Ce séjour entrait dans le cadre des échanges entre l’Université d’Abomey Calavi au Bénin et l’Université Laval de Québec. Il s’agit d’une mission de renforcement des capacités en vue de la préparation du grade de professeur Maître de Conférence. Cette mission a consisté à mener des recherches documentaires, à faire des rencontres et échanges avec des chercheurs et équipes de recherche au département de sociologie de l’Université Laval, les membres du GIERSA, les chercheurs du département des sciences politiques de l’Université de Montréal et à participer au colloque organisé par le GIERSA sur « L’Afrique d’une génération à l’autre » dans le cadre de la conférence de l’Association Francophone pour le Savoir (ACFAS) à l’Université d’Ottawa, en mai 2009, où j’ai présenté une communication sur « Jeunesse, sexualité et problématique de la vulnérabilité au VIH/SIDA au Bénin ».
Champs d’intérêts
Accès aux soins et services de santé ; Décentralisation, services publics et citoyenneté en construction en Afrique de l’Ouest ; Politique publique et gestion de l’épidémie du Sida : acteurs, enjeux et nouveaux défis ; Gratuité de l’enseignement et l’avenir des systèmes éducatifs ; Aspects sociaux culturels des essais cliniques en matière de prévention du VIH/SIDA.
Affiliations
LASDEL : Laboratoire d’Etudes et de Recherche sur les Dynamiques Sociales (Niger, Bénin); AMADES : Association Médicale des Anthropologues de la Santé , Paris France; APAD : Association Euro - Africaine pour une Anthropologie du Changement Social et du Développement, Amsterdam, Pays Bas; GIERSA, Groupe interuniversitaire d'études et de recherches sur les sociétés africaines, Université Laval, Québec; IRSM : Initiative de Rechercher en Santé Mondiale Québec, Canada; LEADD : Laboratoire d’Etudes Appliquées sur les Dynamiques de Développement, Cotonou, Bénin
Publications récentes
2007 (mai) : Etat des lieux et contexte de l’offre/demande des services publics dans la commune des Aguégués – ACE – RECIT, SNV, Ouagadougou.
2005 (septembre) : « Dénominations et représentations sociales des acteurs de soins au Bénin : une approche socio-anthropologique de la qualité des soins », in Etudes Béninoises, Université d’Abomey Calavi et Centre Universitaire Jean-François Champollion, n°1, pp. 37-46.
2003 (mai) : « Famille béninoise cadre de solidarité et de protection sociale », in Philippe Delanne et alii, La famille et les défis de développement au Bénin, Cotonou, Imprimerie COPEF, pp. 153-157.
Publications à venir
2010 (mars) : « Problématique de la gestion de l’information dans les unités de prise en charge du VIH/SIDA dans la ville de Cotonou », Annales de la FLASH, Université d’Abomey Calavi.
2009 (décembre) : Décentralisation et fourniture des services publics dans la commune des Aguégués (Sud Bénin) – Cotonou, Éditions Flamboyant.
2009 (décembre) : Expérience de la Multisectorialité et organisation de la lutte contre le VIH/SIDA au Bénin, Actes des Journées Scientifiques du VIH/SIDA au Bénin, Édition II, Cotonou.
2009 (décembre) : Société civile et lutte contre le VIH/SIDA au Bénin Actes des Journées Scientifiques du VIH/SIDA au Bénin, Édition II, Cotonou.
Biographie et activités scientifiques
Titulaire d’un PhD. En Sociologie/Anthropologie de la santé obtenu à l’université de Fribourg en Allemagne, Maître Assistant des Universités (CAMES), enseignant/chercheur au Département de Sociologie – Anthropologie, à la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université d’Abomey Calavi – Bénin ; Chargé de cours de socio-anthropologie de la santé, de méthodologie de recherche en sciences sociales et de méthode qualitative dans les essais cliniques - Chercheur au Laboratoire d’Etudes et de Recherche sur les Dynamique sociales (LASDEL, Bénin), coordonnateur programme de recherche sur Décentralisation et fourniture des services publics dans les communes des Aguégués et de Comé au Sud du Bénin (LASDEL, Bénin). Secrétaire permanent adjoint du Comité National de Lutte contre le Sida 2003 – 2008.
2009
Boukary Mathias SAVADOGO
Assistant au Département d’Histoire de (Université de Cocody-Abidjan) savadogomathias@yahoo.fr
« Mon séjour qui a duré du 8 Mai au 2 Juin 2009, j’ai effectué deux activités scientifiques majeures. La première est en rapport avec l’Ecole d’Eté qui s’est déroulée à l’Université de Montréal. J’étais co-responsable avec Muriel Gomez-Perez de la séance "Les nouvelles dynamiques de l’islam". AU cours de cette séance nous avons montré les mécanismes qui impulsent les dynamiques de l’islam en Afrique de l’ouest avec un accent sur le Burkina Faso, Le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Nous avons mis un accent particulier sur l’action des jeunes dans ces nouvelles dynamiques en rapport avec leur environnement. La seconde activité est liée au Colloque sur "L’Afrique d’une génération à l’autre" tenu dans le cadre du 77è Congrès de l’ACFAS. J’ai prononcé une communication intitulée Confessions religieuses et médias: les radios confessionnelles en Côte d’Ivoire. J’ai en plus de ces deux activités, participé avec deux collègues (Université Laval et Université du Québec à Montréal) à la rédaction d’un programme de recherche sur les ONG confessionnelles en Afrique de l’ouest. »
Champs d’intérêts
Confréries musulmanes; Islam; Zawiya-s; Mosquées; Associations musulmanes; Écoles coraniques; Collecte de données; Analyse de données socio-politiques et économiques; L’Islam en Afrique au Sud du Sahara; Les réseaux confrériques en Afrique de l’Ouest; Les réseaux associatifs musulmans ouest africains.
L’essentiel de mes travaux de recherche ont concerné les communautés hamawiyya en Afrique de l’ouest, la diffusion et l’implantation de cette confrérie dans les zones sahéliennes (Mali, Niger, Burkina Faso) et les zones forestières (Côte d’Ivoire et Ghana) pendant et après la colonisation. Par ailleurs, je travaille sur les associations musulmanes de Côte d’Ivoire et particulièrement sur leurs interventions dans le champ politique et social, sur le marché du religieux en Afrique de l’ouest (produits proposés par les leaders et personnalités musulmanes, circuits de distribution et termes d’échange).
Affiliations
Membre du programme de recherche « Publislam » dans le cadre du financement des recherches initié par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR - France). Mon thème de recherche porte sur « le Marché du religieux en Afrique de l’ouest » (avec une particularité pour la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Niger et la Guinée) dans lequel j’analyse les contours à cet espace spécifique, j’identifie ses animateurs et j’en évalue les enjeux.
Publications
Articles revus et publiés avec comité de lecture
2009: avec Marie-Nathalie LeBlanc et Muriel Gomez-Perez : «Young Men and Islam in the 1990s: Rethinking an Intergenerational Perspective», Journal of Religion in Africa, vol. 39, n° 2, p. 186-218.
2007 : L’identification et facteur d’intégration : la communauté hamawî en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso », Revue Ivoirienne d’Histoire.
1996 : « L’islam confrérique au Burkina Faso : la Tijaniyya hamawiyya au Moogo Central », Islam et Sociétés au Sud du Sahara, n°10, p. 7-23
Contributions publiées à un ouvrage collectif
2005 : « L’intervention des associations musulmanes dans le champ politique en Côte d’Ivoire depuis 1990 », Muriel Gomez-Perez (dir.), L’Islam politique au Sud du Sahara. Identités, discours et enjeux, Paris, Karthala, p. 583-600.
2004 : « Les organisations musulmanes féminines en Afrique de l’Ouest », Encyclopédie of Women and Islamic Culture, Brill Academic Publishers, Leiden
2001 : « La communauté Yacouba Sylla de Côte d’Ivoire : courant autonome ou ramification de la Tijaniyya hamawiyya », Jean-Louis Triaud et David Robinson (éds), La Tijaniyya. Une confrérie musulmane à la conquête de l’Afrique, Paris, Karthala, pp. 269-287.