Cette étude vise à examiner la nature et l’impact de la participation des femmes de la commune Ngoma aux associations coopératives de production agricole sous trois angles : personnel, familial et social. En outre, elle vise à analyser la configuration des rapports sociaux de genre au sein des associations et des ménages des coopératrices. La méthodologie de recherche qualitative a été privilégiée pour saisir les subtilités des pratiques associatives et du vécu des femmes coopératrices.
S’inspirant de l’approche «genre et développement», l’étude appréhende l’ensemble des changements dans les rapports de genre, tant à l’intérieur des ménages des coopératrices qu’à l’échelle de la société globale. Il ressort des résultats de cette recherche que les associations exclusivement féminines sont celles qui constituent, pour les femmes impliquées, un lieu privilégié de participation aux décisions et bénéfices, d’apprentissage de nouvelles connaissances et d’épanouissement personnel. Ces associations fournissent aux membres des récoltes additionnelles et des revenus autonomes, ce qui leur permet d’améliorer les conditions de vie de tous les membres de la famille. Les associations coopératives agricoles constituent ainsi pour les membres le tremplin pour un développement endogène et durable.