GIERSA, Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines

Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines

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Université Laval Université de Montréal Université du Québec à Montréal

Le GIERSA bénéficie du programme « Soutien aux équipes de recherche » du
Fonds de recherche Société et culture, gourvernement du Québec

La réforme du conseil de sécurité des Nations-Unies dans l'après-guerre froide, sources de stabilité et de changement d'une organisation intergouvernementale : le comportement des états membres

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L'Organisation des Nations Unies a fait l'objet de critiques sévères tout au long de son existence. La fin du clivage bipolaire a conduit à de nouveaux types de reproches alimentés par le  décalage croissant entre les attentes des États et de la Communauté internationale et la capacité  réelle de l'ONU à absorber le changement et répondre aux nouveaux défis de sécurité  internationale. Cette crise d'efficacité et de légitimité a relancé le débat sur la réforme du Conseil  de sécurité, organe exécutif de l'organisation. Cependant, malgré des progrès considérables dans  ce domaine, la concrétisation d'un projet cohérent et conséquent reste incertaine faute d'un  consensus général et de l'assentiment des membres permanents du Conseil. Notre recherche prend racine dans ce contexte. Elle illustre un intérêt pour la place  occupée par les États membres dans les procédés par lesquels une organisation internationale se  forme et se transforme. En empruntant la logique proposée par l'institutionnalisme historique, nous  tentons de démontrer que le type d'influence - position positive ou négative - des États sur la  réforme du Conseil de sécurité dans l'après-guerre froide est doublement déterminé par les  intérêts nationaux et les normes internationales dont l'impact est filtré par le cadre institutionnel et  conditionné par 62 ans d'histoire. Notre hypothèse indique donc que trois éléments clés  interviennent dans le développement des politiques étatiques sur la réforme du Conseil de sécurité  des Nations Unies: (1) le calcul stratégique ayant pour objectif la promotion des intérêts nationaux,  (2) la considération explicite et/ou implicite de normes internationales et de ce qui constitue un  comportement légitime, et (3) le contexte historique et des mécanismes temporels.