GIERSA, Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines

Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines

PARTENAIRES

Université Laval Université de Montréal Université du Québec à Montréal

Le GIERSA bénéficie du programme « Soutien aux équipes de recherche » du
Fonds de recherche Société et culture, gourvernement du Québec

L'ÉDUCATION ET LE DÉVELOPPEMENT COMUNAUTAIRE : L'ÉCOLE ET LES ENFANTS COMME SOURCES DE CONNAISSANCES CULTURALES CHEZ LES COTONCULTEURS DU BÉNIN

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Les enfants communiquent-ils à leurs parents paysans des connaissances reçues de l'école, ou ceux-ci, grâce à leurs contacts avec l'école, captent-ils des informations qui leur sont utiles ? C'est la problématique de notre étude qui se fixe pour objectif de s'inscrire dans la trajectoire des critiques formulées contre la théorie classique du capital humain (Livingston, 1997; Weiqiu, 2001), plus singulièrement dans le registre des sources d'acquisition de ce capital d'une part, et du caractère lointain des bénéfices que l'on en retire, de l'autre (Lemelin, 1998; Pscharopoulos et Woodall, 1983).

À cet égard, l'étude tente de déterminer si les enfants et l'école pourraient constituer une source de connaissances pour les parents paysans au cours de leur scolarisation. De plus et sous un autre angle, elle envisage d'explorer le caractère à court terme des bénéfices des investissements en éducation que constituerait l'apport de ces connaissances des enfants à leurs parents, un axe peu documenté. À ce titre, l'étude dégage deux hypothèses : Les parents paysans cotonculteurs reçoivent de l'école et/ou de leurs enfants des connaissances, et ce mécanisme est influencé par certains de leurs caractères, notamment le sexe, l'âge et le fait d'être scolarisé ou non.

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