Dans le cadre d'un emploi d'été au sein du Secrétariat à l'adoption internationale (SAI) au Ministère de la santé et des services sociaux du Québec, de juin à septembre 2006, ma principale tâche fut d'élaborer un rapport proposant des indices sur ce qui milite en faveur ou à l'encontre du développement de liens avec le continent africain en matière d'adoption internationale.
Mme Françoise-Romaine Ouellette, chercheure spécialisée dans l'analyse de l'adoption, soupçonne que l'adoption internationale est devenue la principale modalité d'accès à la parenté adoptive au Québec. Elle mentionne que l'adoption internationale s'inscrit dans des dynamiques nationales et culturelles, souvent très contrastées, posant d'importants problèmes de conciliation des droits et de compréhension mutuelle des acteurs concernés.
L'objectif de ce rapport de stage de maîtrise est de faire ressortir les enjeux et les risques reliés à l'établissement d'organismes agréés, tels que perçus ou vécus par différents acteurs concernés, soit les parents et les professionnels oeuvrant au niveau de l'adoption. Par l'analyse d'entrevues qualitatives, le but sera de dégager l'implication concrète, les situations rencontrées personnellement par les acteurs sociaux et de faire état, s'il y a lieu, des divergences quant au développement de l'adoption internationale en Afrique. L'objectif sera aussi de dégager une liste d'enjeux qui pourrait éventuellement orienter le SAI dans la prise de décision ou dans l'élaboration d'un plan d'action pour développer l'adoption internationale en Afrique.