Chanter le développement au Burkina Faso : ethnographie de la rencontre entre deux champs d'action
Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines
Ce mémoire évalue l'impact potentiel des relations économiques entre les pays BRICS et l'Afrique sur le développement africain et décrit les perspectives et les défis qui y sont associés.
La période de mondialisation accélérée qui a marqué la fin du XXe siècle a conduit, entre autres, à une croissance soutenue des inégalités dans le monde, à la dégradation des écosystèmes naturels mondiaux et à une paupérisation marquée de certaines populations africaines. Parallèlement, certains bouleversements liés à l'urbanisation, à la croissance démographique et aux flux migratoires ne manquent pas de complexifier les situations socio-environnementales contemporaines.
Nous présentons ici l'évolution et les caractéristiques du théâtre pour le développement en Afrique noire francophone avec comme principal point de référence l'Atelier Théâtre Burkinabé, compagnie pionnière du genre au Burkina Faso. Cette recherche théorique est complétée par une enquête auprès d'une douzaine de compagnies et une observation sur le terrain lors du Festival International de théâtre pour le développement au Burkina Faso.
Au mois de juillet 2006, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) annonçait la suspension du Cycle de Doha pour le développement. Cette décision faisait suite à une impasse présente depuis la création de l'institution, en 1995, et qui a atteint son paroxysme dans la négociation sur la question du coton lors de la conférence ministérielle de Cancun (2003). Cette impasse est relative à la présence, au sein de l'organisation multilatérale, de pays à différents stades de développement dont certains présentent des besoins spécifiques en la matière.
Depuis leur accession à la souveraineté nationale, les pays du continent africain en particulier ont entrepris de nombreuses opérations de développement et de modernisation, souvent avec l'appui de la communauté internationale pour améliorer la qualité de vie des populations, qui n'ont pas toujours eu le succès attendu à cause de l'existence d'un déficit de communication entre les décideurs ou acteurs du développement et les populations bénéficiaires.
Cette recherche s'intéresse à la relation de type dynamique qui existe entre les politiques sociales et le développement dans les pays du Sud.
Riche d'histoire et de culture, la Tanzanie est aujourd'hui aux prises avec une multitude de problèmes sociaux et économiques, dont la pauvreté qui pousse plusieurs Tanzaniens à poser des gestes mettant leur vie en danger. Le VIH est l'un de ces dangers et la Tanzanie fait face à un taux d'infection parmi les plus élevés au monde.
Pour construire des réflexions sur le développement, le commerce international et la pauvreté, nous avons décidé d'étudier le cas de la Côte d'Ivoire, un pays de l’Afrique de l'ouest qui a opté pour une politique économique ouverte sur l'extérieur depuis son adhésion à l'indépendance en 1960. Par ailleurs, c'était un pays privilégié par la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) qui mettait en application toutes les théories libérales que ces institutions proposaient. Nous nous sommes basés sur deux principales hypothèses de recherche.