Exploring the politics of intergroup accommodation in Kenya’s vernacular radios during the 2007/08 conflicts
Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines
L'engrenage politique dans lequel s'engouffre la Côte d'Ivoire à la disparition du « père de la nation » fait surgir des tensions identitaires jusqu'à présent étouffées. D'élève modèle au parcours stable, le pays se retrouve aujourd'hui face à une nation divisée : le coup d'état de 1999 et le conflit armé de 2002 sont des événements qui décrivent le malaise de la société désormais tiraillée de tout bord par les partis politiques. L'identité des Ivoiriens est menacée et remise en question.
Le 9 avril 1989, une querelle relative à l'empiètement du bétail sur les cultures à la frontière sénégalo-mauritanienne, a dégénéré pour enflammer les populations des deux capitales - Dakar et Nouakchott - en quelques jours. Le bilan de la crise : 250 000 rapatriés/déplacés, des centaines de morts et de blessés dont plus de 800 Sénégalais et Négro-africains tués en Mauritanie, des dizaines de milliers de boutiques de Maures pillées et détruites au Sénégal.
Ce mémoire a pour objet l'étude de la problématique identitaire dans le processus démocratique au Bénin, un État souvent cité comme un modèle de démocratie en Afrique depuis le changement pacifique de régime politique en 1990. En effet, la polarisation identitaire dont l'ethnicisme et le régionalisme semblaient jusqu'alors des éléments structurants de l'action socio-politique dans cet État.
Le concept de « démocratisation ancrée » qui est ici examiné comme enjeu d'une tension entre citoyenneté et identités en Afrique, pose d'emblée deux défis majeurs: un défi épistémique touchant au statut de la démocratie, entre idéologie et concept sociopolitique, et un défi théorique touchant à la nécessité de la démocratie dans des espaces culturels non occidentaux.
Cette thèse fait la lecture de la province congolaise du Maniema prise comme microcosme reproduisant, à l'échelle locale, l'image de toute la République démocratique du Congo. Deux grandes préoccupations sont au centre de cette recherche. Je cherche d'abord à comprendre pourquoi l'ethnicité politique a été entretenue, puis exacerbée, tout au long de l'histoire du Maniema. L'utilisation de l'identitaire ethnique y a été un fait permanent de l'«l'être» politique et du discours de l'élite politique.
Avec plus de quarante ethnies vivant sur son petit espace, le Gabon est considéré par certains observateurs comme étant un véritable maelstrom ethnique. Les échanges culturels y sont intenses, les ethnies minoritaires côtoient les groupes majoritaires, et la connaissance sur les premières est souvent éclipsée par celle sur les seconds.